Les GuenillesDépart matinal pour :
Le pas étoupe - 4.3 - D+ 1000 m :
Il fait bien frais sur le parking mais les premiers rayons de soleil éclairent déjà les sommets et on sent bien qu’on va vite avoir chaud.
On pose les raquettes à l’entrée du couloir. La montée n’est pas si simple, on patine un peu mais il n’est pas bien long.
A la sortie, on contourne la corniche par la gauche ce qui nous fait passer dans une zone vraiment raide (à vue de nez plus de 50°) et nous débouchons sur le plateau. Le but étant de ne pas faire qu’un couloir, on zappe la pente ouest qui mène au sommet de la 7ème tour. On a repéré la faible hauteur de la corniche en rive gauche, on casse un peu le rebord et piolet planté on se laisse glisser sur le ventre pour prendre pied au début du couloir. Pas question de sauter vu le bon gros 45° qui nous attend.
Le début est bien encaissé mais après il y a un peu plus de place et on peut laisser tomber les virages sautés.
Arrivés en bas on rechausse les crampons direction :
Le dérobé - 4.3 :
La montée est encore plus rapide, le couloir prend moins le soleil, la neige porte mieux.
On arrive sur une impressionnante corniche mais à droite la pente s’adoucit et mène quelques mètres au dessus du premier couloir.
La descente se fait sans problème il y a un peu plus de place et on le trouvera un peu moins raide, seule la sortie est un peu pourrie, rabotée par les anciennes coulées.
On récupère les raquettes, c’est finit ! Enfin presque ! on descend un peu, on remet les raquettes et on remonte une nouvelle fois pour ce mettre dans l’axe de notre descente, on pousse jusqu’au pied des falaises de la pérouse. On est pratiquement aussi haut que nos couloirs. Maintenant c’est tout droit jusqu’à la voiture, la première pente est pas trop mauvaise mais le meilleur est à venir. La forêt est tout simplement géniale, pas de trace, suffisamment clairsemée pour prendre de la vitesse et une poudre assez froide protégée du soleil. Seul bémol, je m’accroche à un arbre au passage mais c’est seulement arrivé à la voiture que je me rends compte que mon porte piolet a été arraché et que le piolet est tombé dans la forêt sans que je m’en rende compte !
Une belle sortie malgré tout.
Dénivelé effectué : environ 1200m
Eric & David.
RSS 2.0